« Jules ; Où comment cacher la bête derrière un visage angélique »

Jules Sparrow Wildworth. Deux prénoms et un nom qui veulent dire beaucoup. Jules ? En rapport à ma mère. Elle était française. Issue d’une grande et noble famille de France. Pete sec, hautaine, bourgeoise et surtout insupportable. Une véritable peste. Elle est morte à l’âge de trente deux ans. Et aujourd’hui, peu de personne la regrette. Elle choisit ce prénom, car il s’agissait du prénom de son arrière grand père. Duc de France et de Bretagne. Sparrow ? en rapport avec mon père. Anglais de pur souche, pauvre sans aucun écu pour se payé un pain. Totalement timbré, méchant, arrogant et dangereux. Il avait ce prénom en tant que second prénom. Il trouvait malgré sa traduction ( « sparrow », veut dire « moineau » en français), ce patronyme assez beau. Apportant un peu de douceur à sa véritable nature. À ma véritable nature. Wildworth ? Nom de famille existant en Angleterre, depuis plusieurs siècles. Les ancêtres Wildworth étaient tous de grands magiciens. Et ce fut l’une des nombreuses familles à préféré la valeur du sang à l’appréciation individuel, du caractère et de la personnalité d’autrui.

Psychologie – C’est vraiment le bordel là dedans.


Vous allez me dire, que tout le monde dit ça. Qu'une fois que j'aurais balancer un maximum sur mon sujet, sur ma façon de penser, & surtout, sur tout ce qui se passe dans ma tête, le titre de ce libellé, n'aura plus aucun sens. Peut-être .. Ou pas. J'ai moi-même du mal à m'y retrouver .. Alors si pour vous, c'est comme une simple promenade autour d'un lac tant mieux .. Pour moi, se serait plutôt dans le genre mer agité à l'arrivée d'un orage ou d'une tempête assez dévastatrice & ce en permanence.

Je ne vais pas vous dire si je suis gentil ou méchant, si j'aime faire telle ou telle chose. Si après tel ou tel traumatisme je suis devenu plus agressif, ou non. Je pense qu'avec le premier paragraphe, je vous en ai déjà trop dis. Et puis après ça va vite vous ennuyé. J'aime les choses innovantes. Alors je vais innover.


L'acédie – Où le comble de l'hyperactivité. Oui, je crois que comme tout le monde, je suis quelqu'un de paresseux. Oui comme tout le monde, ou du moins la plupart des personnes je préfère mourir de soif plutôt que de me lever, pour aller remplir la bouteille d'eau, pour enfin me désaltéré. Oui, je profite des valets payés par mes parents pour me servir. Est-ce que cela fait de moi quelqu'un de paresseux ? Peut-être. Seulement, lorsque je veux quelque chose, je fais tout pour l'obtenir. Lorsque j'arrive à m'ancrer quelque chose dans le crâne, que se soit quelque chose de bénéfique, ou au contraire de « maléfique » - pour moi ou non – et bien je me donnerais corps et âmes.

L'orgueil – Où le comble de l'humilité même. Est-ce autant péché que de ne pas se sous estimer ? De connaitre sa véritable valeur et d’en faire profiter un maximum de personne ? Est-ce un véritable péché que d’être quelqu’un de beau, intelligent, doué en magie et de la savoir ? Est-ce un péché ? Pour ma part, je ne le pense pas. L’orgueil mène à beaucoup de chose. Bonne comme néfaste. Beaucoup de personne se dise non orgueilleuse, mais c’est impossible. L’orgueil est l’essence même de l’être humain. Et c’est sans doute l’une des seules choses que nous avons en commun avec le moldu. Nous rêvons tous secrètement d’être au centre des attentions, d’être connu, d’avoir telle ou telle chose et de connaitre à peu prêt tout. N’est-ce pas de l’orgueil ? Qui n’a jamais voulu avoir tout pour lui ? Arrêtons de rêver et vivons. Après, il faut bien le dire, quelque fois le rêve, pour certaines personnes est la seule chose qu’ils possèdent. La beauté, l’intelligence, la force, et toute autre chose ne font pas partis de leur univers.

La gourmandise – Où le comble de la tempérance. De quelle gourmandise vous parlez ? Les sucreries, les cochonneries et tout autre trucs dans le genre sont tout à fait monnaie courante. C'est pour ainsi dire, presque une addiction. Je ne peux pas me passer de mon bout de chocolat, de ma petite pastille d'acidulée et de soda en tout genre. Je suis un grande adepte, mais surtout un grand fan. J'ai déjà essayé d'arrêter, mais vraiment impossible. Le goût, l'odeur, le toucher, la sensation de crépitement, de bulles gazeuses, de piquant dans ma bouche, sur ma longue et contre mon palais. Tellement divin, tellement irrésistible. Et encore aujourd'hui et ce pour longtemps je pense. Depuis ma transformation, je raffole aussi d’un tout autre met. L’odeur de chair, de sang. Un véritable régale. Sentir ce liquide chaud, au fond de ma gorge presque brulant. Cela pourrait vous paraitre infecte, désagréable, mais vous ne savez pas à quel point il s’agit d’un des meilleurs délices de la vie. Malheureusement quelque fois, mon envie, mon besoin d’hémoglobine est trop fort pour que je puisse profiter pleinement de ce gout si extraordinaire. Enfin depuis maintenant quelques années, je raffole aussi d’une autre gourmandise, celle du plaisir charnel. Mais je développerais ça plus tard.

La luxure – Où le comble de la pureté ? Je ne crois pas en un divin supérieur. Parce que s'il existait, pourquoi nous aurait-il fait de chair et de sang, pourquoi nous aurait-il doté d'appareil génitaux, pourquoi aurait-il permis l'apparition de la contraception et donc du plaisir n'impliquant aucun « danger » de descendance ? Le plaisir est si rare, si peu fréquent dans notre société actuel qu'il faut tout faire pour l'obtenir par quelque soit le moyen. Et la sexualité en fait partie. Je connais ce plaisir depuis l'âge de treize ans. Peut-être que selon certains, il s'agit d'une découverte « prématurée », mais pour moi elle est justifié. Je ne voulais pas faire l'amour, pour faire l'amour. Je trouvais ça – & trouve toujours – tellement beau, tellement important, tellement unique comme moment, que je voulais être réellement amoureux pour ma première fois. Partager ça avec quelqu'un qui compterait réellement pour moi et pour qui je compterais aussi. Elle s'appelait Athénaïs. Elle était magnifique, brune aux yeux vert. Des lèvres pulpeuses, un regard de braise. Un nez petit et des cheveux doux. Elle était si belle, si rare, si .. Nous étions amoureux. Nous avions le même âge et tellement de projet. Elle était vierge. Aussi. Elle quitta Londres, pour les États-Unis. Jamais plus nous nous sommes revus. Bien qu'aujourd'hui, je tiens le même discours, « il n'y a pas de mal à se faire du bien » comme pouvait dire ma mère. Que ce soit le plaisir des yeux, du corps. À quoi bon résister, nous ne sommes que des hommes.

L'avarice – Où le comble de la générosité. Je suis né riche. La fortune de ma mère ne se comptait même plus. Suis-je proche de mon argent ? Non pas vraiment. Pour le moment, ce n’est pas une chose qui m’importe réellement. Aurais-je été différent si j’avais été pauvre comme l’était mon père avant de rencontre ma génitrice ? Sans doute que oui. Mais je ne peux refaire l’histoire. Je suis riche et c’est ainsi.

La colère – Où le comble de l'impassibilité. Bien sûr que oui, je suis colérique. Impatient, colérique, je n'arrive sans doute pas à trouver les mots justes, sur le moment, pour m'exprimer, pour me faire comprendre. Bien sûr, je peux aussi aimé rendre les gens totalement fou, pour déclencher leur colère, mais le plus souvent, je suis le premier dans cet état. Frustrer depuis mon enfance. Pas assez d'écoute, pas assez d'attention. Ce fut sans doute le seul moyen pour moi de m'exprimer et que l'on m'entende. Vous me direz sans doute qu'aujourd'hui, je ne suis plus un enfant. Oui, c'est vrai, mais certains démons sont faits pour rester présents à nos côtés jusqu'à la toute fin. Et celui là restera longtemps. Dévastatrice, sous son emprise, je ne me contrôle presque plus. Je suis capable du pire. Et cela ne me dérange pas. Une fois « revenu » à moi ? Ma conscience est loin d'être ébranlé. Aucune émotion, aucun ressentiment, aucune inquiétude, ni de remords. Comme si c'était tout à fait normal, courant et inscrit en moi. Malheureusement c'est ainsi. Et je pense que même si je pouvais changer ce trait de caractère, je ne le ferrais pas.

L'envie – Où le comble de la volonté. Je possède tout, alors qu'est-ce que je pourrais envier ? L'argent ? Ce n'est pas un problème et sera loin d'être un problème. L'amour ? Pensez-vous que je puisse me permettre une telle faiblesse ? Le pouvoir ? Bien sûr que nous n’en n’avons jamais assez. Mais je suis doué – si ce n’est très doué – en magie. De plus je possède une force que d’autre sorcier n’ont pas et ne possèderont sans doute jamais, alors.. Aurais-je souhaité une autre vie ? Aurais-je été le même avec une autre vie ? Sans doute que non. Alors non, ma vie me convient. Avec ses plus et ses moins, ses hauts et ses bas.